Après plusieurs mois d’une campagne difficile, Nikki Haley a annoncé au lendemain du Super Tuesday mercredi 6 mars mettre fin à sa candidature pour décrocher la nomination du parti républicain. Elle laisse Donald Trump seul en lice pour obtenir la nomination du GOP.
Haley est donc devenu la quinzième et dernière candidate républicaine à jeter l’éponge en quelques mois face au retour écrasant de Trump, qui continue d’imposer son récit politique. En 2024, la primaire républicaine s’en trouve bien moins vivace, puisqu’on compte beaucoup moins de candidats qu’en 2016 au même stade, année record avec dix-sept candidats en lice.
Donald Trump, qui a très tôt déclaré sa candidature, était crédité, avant l’annonce de Mme Haley, de près de 62 % des intentions de votes des primaires républicaines selon le média américain FiveThirtyEight, contre « seulement » environ 16 % des voix pour cette dernière. L’ancienne président devrait donc décrocher sans problème le minimum de 1 215 délégués sur les 2 429 délégués qui se réuniront en juillet 2024 à Milwaukee (Wisconsin) pour désigner formellement leur « nominee ».
Du côté des démocrates, bien que président sortant, Biden devra tout de même tenter d’obtenir au moins la moitié des voix des 4 690 délégués du Parti démocrate lors de la convention nationale qui se tiendra à Chicago en août 2024. Le président fait face à Jason Palmer, un entrepreneur qui l’a battu lors du caucus des Samoa américaines mardi 5 mars. Robert Kennedy Jr., le neveu du président John Fitzgerald Kennedy, a lui annoncé, le 9 octobre 2023, qu’il se présenterait comme candidat indépendant, et n’est donc plus considéré comme candidat à la primaire du parti démocrate.